Trois otages chinois libérés au mali après plusieurs mois de détention

A travers un communiqué rendu public le 1 novembre passé, la Présidence du Mali a annoncé la libération de trois ressortissants Chinois enlevés depuis le mois de juillet dernier dans le Sud-Ouest du Mali.

Les trois ressortissants chinois ainsi que deux mauritaniens avaient été enlevés au cours d’une attaque d’un chantier de construction le 17 juillet 2021 non loin de Kwala, localité située dans le Sud-Ouest du pays. Cette attaque a été perpétrée par des hommes armés non-identifiés. Le communiqué de la présidence indiquait que les trois hommes sont en bonne santé. Ceux-ci travaillaient tous pour la société de BTP chinoise dénommée Covec.

Selon nos sources, les deux mauritaniens enlevés le même jour ont été libérés bien avant les otages chinois. Même si la libération de ceux-ci a été faite sous les radars de la presse, il faut dire que les circonstances de cette disparition brusque restent floues. Le Président de la Transition, le Colonel Assimi Goïta s’est dit satisfait de ses hommes pour le travail abattu. Cela a été possible selon lui, grâce à la bravoure des soldats et forces spéciales du pays. “Cette libération a été possible grâce à la conjonction des efforts des forces de défense et de sécurité, des forces spéciales et des services de renseignements“, indique le communiqué.

Une autre otage Colombienne du nom de Gloria Cecilia Narvaez, enlevée en 2017 a également été libérée mais quelques semaines avant les trois ressortissants chinois. C’était le 9 octobre passé. Les enlèvements sont monnaie courante au Mali et même les journalistes ne sont pas à l’abri de ces actes terroristes. En avril dernier, le journaliste français, Olivier Dubois, a été enlevé dans le Nord du pays par des Djihadistes affiliés à Al-Qaïda, jusqu’à ce jour l’on est sans nouvelles de l’homme.

Cela fait maintenant plusieurs années que les terroristes règnent en maîtres absolus dans certaines zones du Sahel tout en semant crainte et désolation au sein des populations. Ces actes laissent perplexe lorsque l’on sait que dans les pays du Sahel, il y a plusieurs forces militaires locales et étrangères mandatées pour la sécurisation des biens et des personnes.