Les ministres africains de l’Environnement réaffirment leur volonté pour la relance verte
Ce jeudi 16 septembre 2021, les ministres de l’Environnement du continent africain ont de façon unanime décidé de mobiliser des ressources supplémentaires pour promouvoir une reprise post-pandémique verte et inclusive. Au cours de la 18e session de la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement (CMAE), les ministres ont indiqué que des politiques de soutien et des financements étaient essentiels pour remettre le continent sur les rails d’une relance verte et durable.
Pour la ministre ministre sud-africaine de l’Environnement, des Forêts et de la Pêche et présidente sortante de la CMAE, Barbara Creecy, il est important de renforcer la protection des habitats et augmenter les financements climatiques permettrait d’insuffler un nouvel élan aux efforts déployés par l’Afrique pour parvenir à une reprise verte. La rencontre qui était placée sous le thème “Garantir le bien-être des populations et assurer la durabilité environnementale en Afrique”, a enregistré la participation des représentants de plusieurs organisations multilatérales et blocs continentaux.
Le directrice exécutive du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), Inger Andersen, qui assure le secrétariat de la CMAE depuis sa création en 1985, a souligné que la capacité de l’Afrique à surmonter les futurs chocs pandémiques dépendrait de ses investissements verts.Le continent devrait adopter des législations et des politiques progressistes, promouvoir les investissements dans les technologies propres et exploiter des solutions basées sur la nature pour accélérer la reprise après le ralentissement économique causé par la pandémie.
Pour sa part, Abdou Karim Sall, ministre de l’Environnement et du Développement durable du Sénégal et nouveau président de la CMAE, a indiqué que “le rôle essentiel de la coopération régionale est l’harmonisation des mesures afin de promouvoir une relance verte et de restaurer les écosystèmes dégradés en Afrique.
Notons que tous les ministres de l’environnement africains présents à cette rencontre de haut niveau ont tous fait des propositions allant dans le sens de la relance verte et en Afrique. Vu l’avancée inquiétante du réchauffement climatique dans le monde en général et en Afrique de façon particulière, il est clair qu’une telle initiative pourrait considérablement faire basculer les tendances dans les années à venir si et seulement si les mesures arrêtées sont mises en œuvre.