Guerre Russo-Ukrainienne: les dernières informations sur la supposée invasion de l’Ukraine
La guerre qui oppose la Russie à l’Ukraine se poursuit. Les deux parties tentent tant bien que mal de trouver des solutions afin de mettre un terme à cette crise, mais les pourparlers piétinent.
Ce samedi 2 avril 2022, Kyrylo Timochenko, chef adjoint du bureau du président ukrainien a indiqué que le vendredi 1 Avril passé, les deux parties ont échangé des prisonniers. Dans l’optique de faire cesser la guerre, l’Organisation des Nations Unies (ONU) entend dépêcher à Kiev et à Moscou son chargé d’affaires Humanitaire. Dans le même temps le sommet Chine-UE s’est tenu le vendredi 1 avril dernier.
Le vendredi 2 avril dernier, les russes ont assisté à une attaque contre un dépôt pétrolier en Russie, à proximité de l’Ukraine. Cette attaque perpétrée par l’armée ukrainienne a occasionné de nombreux dégâts.
Le gouverneur de la région affirme que deux hélicoptères ukrainiens ont effectué l’attaque de missile, qui a enflammé huit réservoirs de carburant. Le comité d’enquête russe a ouvert une enquête criminelle sur l’incendie du dépôt pétrolier de Belgorod, le désignant comme une attaque terroriste.
Hormis cela, les forces ukrainiennes et russes ont échangé ce même vendredi des prisonniers dans le cadre d’un accord conclu par les groupes de négociation des deux pays en début de semaine dernière. Dans le cadre de cet accord, ce sont 86 militaires ukrainiens, dont 15 femmes qui ont recouvré la liberté. L’échange de prisonniers a eu lieu dans la région de Zaporizhzhia, dans le sud de l’Ukraine.
Le président chinois Xi Jinping a rencontré le même vendredi 2 avril le président du Conseil européen Charles Michel et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen par liaison vidéo lors du 23e sommet des dirigeants Chine-UE. Au menu des échanges, plusieurs sujets importants dont la résolution de la guerre en Ukraine.
Rappelons que Pékin se refuse à condamner l’invasion de l’Ukraine, et a salué début mars une amitié «solide comme un roc» avec Moscou, défendant les préoccupations «raisonnables» de la Russie pour sa sécurité.