Foire commerciale intra-africaine: les africains invités à améliorer le commerce africain
La Foire commerciale intra-africaine (Intra-African Trade Fair, IATF) a débuté lundi dans la ville sud-africaine de Durban. Au cours de la cérémonie de lancement, l’ancien Président nigérian, Olunegun Obasanjo a invité les Africains à échanger des idées pour améliorer le commerce sur le continent.
« Le salon offrira aux exposants l’occasion de présenter des biens et des services, de s’engager dans des échanges interentreprises et de conclure des accords commerciaux », a déclaré Olusegun Obasanjo, ancien président nigérian et président du conseil consultatif de l’IATF2021, lors de la cérémonie d’ouverture du salon. Il a ajouté que l’IATF fournira une plate-forme pour discuter d’affaires par les Africains et mettre en œuvre la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA).
Poursuivant, M. Obasanjo a exprimé son optimisme quant au fait que la foire commerciale abordera les défis affectant le commerce en Afrique, notamment les goulets d’étranglement aux frontières. Pour lui, le changement de mentalité permettra à l’Afrique de connaître un développement remarquable.
Le secrétaire général du secrétariat de la ZLECA, Wamkele Mene, a pour sa part indiqué que la ZLECA a des objectifs positifs, tels que sortir plus de 100 millions de personnes de l’extrême pauvreté d’ici 2035 et augmenter le commerce intra-africain. Mais il a averti dans le même temps que si les pays africains ne travaillent pas ensemble, la ZLECA échouera.
Rappelons que La zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA, ZLEC ou Zlecaf), est un projet de zone de libre-échange en cours de création sur l’ensemble du continent africain. Elle doit regrouper la zone tripartite de libre-échange, qui doit inclure le Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA), la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) et la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC), avec d’autre part la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Union du Maghreb arabe et la Communauté des États sahélo-sahariens. L’objectif du projet est d’intégrer à terme l’ensemble des 55 États de l’Union africaine au sein de la zone de libre-échange.