Elon Musk bientôt face à la justice pour son refus du rachat de Twitter: ce que risque l’homme d’affaires
Twitter a saisi la justice ce mardi 12 juillet 2022 pour obliger Elon Musk à racheter le réseau social selon les termes convenus avec le patron de Tesla fin avril. Le patron du groupe californien avait conclu un accord avec les responsables de Twitter pour son rachat à hauteur de 44 milliards de dollars. Le vendredi 8 juillet dernier Elon Musk a finalement désisté à cette volonté.
Selon nos sources, après sa décision, Twitter a déposé ce mardi 12 juillet dans un tribunal de l’État américain du Delaware une plainte contre Elon Musk pour violation du contrat de rachat du réseau social pour 44 milliards de dollars, demandant au tribunal de contraindre l’homme d’affaires à finaliser l’opération au prix de 54,20 dollars par action.
Twitter reproche à l’homme d’affaires le plus riche du monde d’avoir orchestré une mise en scène publique et se croire au-dessus des lois contractuelles, après avoir proposé et ensuite signé un accord à l’amiable de rachat avec l’entreprise. Pour les avocats de la plateforme, “la stratégie de sortie d’Elon Musk est un modèle d’hypocrisie” et un “modèle de mauvaise foi”. Pour eux, “Elon Musk a l’air de croire qu’il est libre de tout faire sans être inquiété”.
L’homme sera face aux juges en septembre prochain pour s’expliquer. Le patron de Tesla a annoncé vendredi dernier sa volonté de mettre fin à l’accord de rachat de 44 milliards de dollars avec Twitter, accusant le groupe d’avoir manqué à ses obligations contractuelles en fournissant notamment des données erronées ou incomplètes sur le nombre de faux comptes. Allégations rejetés en bloc par le réseau social.
Il faut dire qu’au cas où Elon Musk est en erreur après le procès, celui-ci sera contraint de payer des indemnités de rupture de contrat à hauteur d’un milliard de dollars. L’accord précise que ce dédommagement aura lieu si Elon Musk n’est pas en mesure de réunir les fonds nécessaires pour le rachat ou si Twitter trouve un nouvel acheteur ou si son conseil d’administration vote contre l’offre de rachat.
Nous y reviendrons…