Droits de douane des pays de la ZLECA : l’Angola arrête une importante décision
L’économie intra-africaine semble être la préoccupation majeure de certains dirigeants Africains. A travers un communiqué rendu public ce mardi 25 janvier 2022, l’Angola a annoncé qu’il éliminera progressivement les droits de douane sur les importations des Etats membres de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA).
Selon les informations qui nous sont parvenues, cette mesure figure dans le Mémorandum sur l’offre tarifaire soumis par l’Angola dans le cadre de la ZLECA, selon le communiqué final d’une réunion de la Commission économique du conseil des ministres angolais. En novembre 2020, l’Angola est devenu le 30e pays à ratifier l’accord donnant naissance à la ZLECA.
Le gouvernement angolais a par ailleurs approuvé le plan annuel d’endettement du pays pour 2022, évalué à 6,88 milliards de kwanzas (environ 13 millions de dollars) pour financer le budget général de l’Etat.
Selon la ministre des Finances, Vera Daves, 56% de cette somme seront mobilisés sur les marchés étrangers, tandis que le reste sera levé dans le pays. La dette publique actuelle de l’Angola est estimée à 62,5 milliards de dollars, a-t-elle ajouté.
Rappelons que la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA, ZLEC ou Zlecaf), est un projet de zone de libre-échange en cours de création sur l’ensemble du continent africain. Elle doit regrouper la zone tripartite de libre-échange, qui doit inclure le Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA), la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) et la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC), avec d’autre part la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Union du Maghreb arabe et la Communauté des États sahélo-sahariens. L’objectif du projet est d’intégrer à terme l’ensemble des 55 États de l’Union africaine au sein de la zone de libre-échange.