Coopération sino-africaine : selon des experts soudanais, les zones industrielles chinoises en Afrique sont capitales pour…
La Chine et l’Afrique sont aujourd’hui liés par plusieurs cordons. Les relations bilatérales ont pour enjeux majeurs, le développement des pays africains et la Chine. Dans un récent entretien, des experts économiques africains ont indiqué que « les zones industrielles chinoises en Afrique constituent un mécanisme capital pour le développement du continent et un moyen de renforcer le progrès industriel ainsi que les échanges d’expériences ».
Au cours de l’entretien, le Dr Jalal Mukhtar, dirigeant de l’Association soudanaise de l’entrepreneuriat a indiqué que « ces zones industrielles chinoises constituent absolument l’un des mécanismes les plus importants pour atteindre le développement durable en Afrique ». Publié en septembre dernier, le rapport annuel sur les relations économiques et commerciales Chine-Afrique (2021) indiquait que 25 zones de coopération économique et commerciale chinoises ont été établies dans 16 pays africains.
Pour le Dr Jalal Mukhtar, « Il ne fait aucun doute que ces zones industrielles permettent aux pays africains d’échanger des expériences avec la partie chinoise et d’indigéniser la technologie chinoise sur le continent africain ». Selon le rapport, fin 2020, des zones avaient attiré 623 entreprises, avec un investissement total de 7,35 milliards de dollars. Ces sociétés ont créé plus de 46.000 emplois dans les différents pays d’accueil. Le rapport indique aussi que pendant les 12 dernières années, la Chine a été le premier partenaire économique de l’Afrique.
La valeur du commerce entre la Chine et l’Afrique au fort de la crise sanitaire s’élève à 187 milliards de dollars selon les données officielles. Ces chiffres démontrent les liens forts de la coopération sino-africaine.
Au vu de ces résultats satisfaisants, Dr Jalal Mukhtar a invité la Chine à établir davantage de zones industrielles en Afrique à l’avenir et « renforcer ses investissements avec l’Afrique en général, et avec le Soudan en particulier ». Il croit fermement que ces zones industrielles aideront à pousser la roue de l’industrialisation en Afrique et à créer un potentiel d’emploi approprié à la population locale ».