Coopération militaire : le Burkina Faso prévoit une coopération avec les Russes et Chinois
Dans une annonce publiée le 4 avril dernier, le ministre burkinabé de la transition Albert Ouedraogo a annoncé face au parlement que le Bukina Faso allait « diversifier » les partenariats en matière de coopération militaire. Le nouveau pouvoir de Ouagadougou entend collaborer avec les Russes et les Chinois en vue de renforcer davantage la sécurité des populations déjà en proie aux attaques djihadistes.
« En ce qui concerne la coopération militaire avec d’autres États, l’option est désormais de diversifier les partenariats, afin d’optimiser les atouts spécifiques de chaque partenaire. En tout état de cause, ces partenariats seront fondés sur le respect de notre indépendance territoriale et la sincérité », a déclaré Albert Ouedraogo face aux députés et journalistes burkinabè.
“Ces futurs partenariats seront fondés sur le respect de notre indépendance territoriale et la sincérité”, a expliqué le Premier ministre dans une déclaration qui n’était pas sans rappeler celle de Choguel Kokalla Maïga, le chef du gouvernement de transition malienne qui avait précipité les tensions avec la France.
Cette décision du pouvoir burkinabè intervient dans un contexte marqué par les divergences sur l’intervention des forces armées russes et chinoises dans les pays africains francophones. Selon Albert Ouedraogo, la priorité pour le gouvernement est d’adopter des stratégies efficaces pour faire face à la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso.
Quelques jours avant cette annonce du chef de gouvernement, des manifestants ont scandé dans les rues de Ouagadougou « Faso Lagam Taaba Zaaka ». Ils appelaient le nouveau gouvernement à en finir avec les accords avec la France pour se tourner vers la Russie. Pour les burkinabè, les Russes et Chinois seraient mieux placés pour combattre les organisations terroristes. Ils demandent également la fin des accords passés avec la France dans le domaine de la défense.
Le vendredi 1er avril 2022, le 1er avril, le Club des jeunes pour la promotion de la coopération Sino-Burkinabè (CJPC-BF) a organisé une conférence au cours de laquelle, le coordonnateur du club, Abdoul Razagou Déné a demandé au gouvernement de collaborer avec les forces armées chinoises et Russes pour une sécurité plus accrue dans le pays.
“Nous souhaitons que l’expérience Chinoise de la lutte contre le terrorisme contribue au Burkina Faso dans sa lutte contre le terrorisme et que son soutien et ses apports s’inscrivent dans le sens du besoin exprimé par les Burkinabè eux-mêmes”, a-t-il déclaré le coordonnateur.
Bonjour
Bravo pour votre compréhension bonne journée à tou