Chine : Baidu lance une application de monde virtuel
Le géant chinois de l’internet Baidu a lancé ce lundi 27 décembre une application de “méta-Univers” ( monde virtuel), une invention qui intéresse de plus en plus les géants du numérique. Cette création est considérée comme une très grande avancée dans le monde du numérique.
Selon nos sources, cette application métavers (contraction de « méta » et « univers », metaverse, en anglais) est créée en vue de réduire les interactions physiques humaines et en multipliant les échanges humaines via le 3D. Cette création semble être le projet de plusieurs grandes entreprises du numérique. Il n’y a pas longtemps, apprend-on, Facebook a renommé le nom de son entreprise “Méta”.
C’est à travers une conférence de presse, tenue devant un parterre d’hommes du numérique et d’hommes de médias en avatars que le Géant Baidu, surnommé le Google Chinois a annoncé la sortie officielle de son invention.
Baptisée « XiRang » (« Terre d’espoir »), cette application permet de créer un personnage numérique (avatar) et d’interagir avec d’autres utilisateurs dans un monde en 3D. Elle est uniquement disponible en Chine pour l’instant, accessible sur téléphone portable, ordinateur et casque de réalité virtuelle.
Sur l’application, les personnages sont entièrement libres de leurs mouvements comme dans la vie réelle. Ils sont capables de faire toutes sortes d’activités. Selon les informations reçues, Baidu travaillait déjà sur ce projet bien avant que Facebook ne songe à renommer son entreprise.
Comme Baidu, les géants Chinois se mettent afin de développer davantage le monde virtuel. A cet effet, ByteDance (TikTok) a investi dans plusieurs entreprises du secteur, dont le fabricant de casques de réalité virtuelle Pico. Tencent, autre mastodonte du numérique, planche sur sa plate-forme métavers, fort de son expérience dans les jeux vidéo dont il est l’un des acteurs majeurs. Quant au champion chinois du e-commerce Alibaba, il a créé une filiale pour réfléchir aux différentes opportunités offertes par le métavers